jeudi 10 septembre 2009

la psychose grippe A/H1N1

En pleine crise, le gouvernement français s'apprête à dépenser 1,5 milliard d'euro, soit 15% du déficit de la sécu de 2008, pour nous vacciner presque tous contre un virus bénin de la grippe, qui sera en plus sans doute déjà passé par nos muqueuses...

Le risque de tout vaccin est assez minime, donné pour quelques cas par million, mais cela étendu à 50 millions de personnes ça fait quelques centaines de bien portants concernés, alors que le nombre de morts en métropole est actuellement de 3, et tous avaient de fortes chances de mourir de leurs autres affections !

Comment en est-on arrivé là ?

Principe de précaution ? Non la précaution serait de ne pas vacciner ! Le vaccin est de la prévention pour éviter que ceux qui sont déjà faibles ne meurrent de cette grippe, tant pis s'ils meurrent d'une autre !.

Emballement médiatique ? Certes il existe, mais au lieu de rassurer (comme je tente de le faire ici), les politiques n'ont fait que l'alimenter !

Parapluie politique suite aux attaques répétées des victimes d'erreurs massives de notre système de santé ? Certes cela compte, et le mal étant mondial, le gouvernement fait finalement à peu près la même chose que les autres pays occidentaux

Mais à mon avis la réponse est autre, si c'était de notre santé qu'on se préoccupait, on s'occuperait d'éradiquer les moustiques tigres et Cie qui envahissent le sud de la France (alors que le service qui doit s'en occuper ne fait rien, faute de moyens sans doute), et vont transmettre très bientôt les maladies tropicales dont ils sont les vecteurs, tout cela bien sûr associé à n réchauffement climatique de plus en plus prégnant. A titre d'exemple le paludisme (ex malaria) fait environ 2 millions de décès dans le monde, pour plusieurs centaines de millions de malades, à comparer avec les quelques milliers de cette grippe.

Ce n'est pas un problème de santé, c'est une manière de gouverner
1) on communique
2) on fait croire qu'on s'occupe du problème, avec commissions, réunions interministérielles, etc...
3) On ne fait rien pour les vrais problèmes, mais on en profite pour faire plaisir à un lobby proche de nos électeurs, le lobby pharmaceutique en l'occurrence.
Le peuple n'aura aucun avantage à ces nouvelles mesures.
Vous pouvez appliquez ce principe à à peu près toutes les mesures du gouvernement Fillon, Fillon lui même étant juste un agent inactif communiquant qui ne nous sert à rien.

Bientôt la grippe A/H1N1 1ère vague passera, les vaccinés se rendront compte qu'ils ne se portent pas mieux que les non vaccinés, et arrivera ensuite la troisième vague d'un virus aviaire/porcin hautement létal.

Et là, les médias n'en parleront plus, personne ne se vaccinera, de toutes façon il n'y aura pas de vaccin prêt à temps, à cause d'une démobilisation générale.

La base de la prévention, c'est de ne pas crier au loup quand on n'en voit pas encore la queue.

5 commentaires:

sans gluten a dit…

Bon ben c'est bien dit tout cela, eh oui, c'est de la paranoïa bien orchestrée qui nous arrive dessus, elle fera peut-être plus de dégats que la grippe en elle-même. Qu'en aux vaccins, cela n'est peut-être pas plus mal pour certains qu'ils arrivent en retard.

marcoilbiondo a dit…

un info qui m'avait échappée la ministre étatsunienne un signé un décret libérant les labos de toute poursuite judiciaire sur le vaccin !

Je me demande ce qu'ils mettent dans ce truc, on dirait X Files !

marcoilbiondo a dit…

L'histoire se répète en fait :

http://www.dailymotion.com/video/x9s2uj_complot-illuminati-vaccination-h1n1_news

Et j'ai appris que Bachelot avait signé elle aussi un contrat pour protéger Baxter :
http://www.rue89.com/2009/10/30/h1n1-bachelot-sort-les-contrats-des-labos-mais-efface-les-prix-124020

marcoilbiondo a dit…

Et voici la biographie de Bachelot où on voit son passé caché de pharmacienne

marcoilbiondo a dit…

L'Europe pourrait fort bien faire une enquete sur les liens entre industrie pharmaceutique et autorités sanitaires jugeant que les labos ont promu leur vaccin et influencé les autorités pour qu'ils se vendent.