vendredi 6 février 2009

Article LCI non daté édifiant

Les patrons des grandes sociétés françaises sont les mieux payés d'Europe, avec une rémunération annuelle de près de 6 millions d'euros en moyenne, mais ils restent loin derrière leurs homologues américains qui gagnent plus de deux fois cette somme, selon une étude publiée lundi. Le salaire annuel moyen d'un patron français est de 1,25 million d'euros, mais sa rémunération monte à 5,9 millions d'euros en y ajoutant les autres éléments de paie (actions, stocks-options, bonus...), selon cette étude de la société de consultants Hay Group, qui porte sur 100 des plus grandes sociétés européennes et américaines.

Les patrons britanniques arrivent juste derrière avec 5,85 millions d'euros par an. Mais ce sont les Américains qui arrivent largement en tête, avec une rémunération annuelle de 13 millions d'euros en moyenne. C'est 2,6 fois plus que le grand patron européen, qui gagne 5 millions d'euros en moyenne. La différence de rémunération entre les deux rives de l'Atlantique s'explique notamment par la taille des sociétés concernées, nettement plus grosses aux Etats-Unis (avec une capitalisation boursière supérieure de 40% en moyenne), avance l'étude. Mais c'est surtout l'ampleur des rémunérations en actions, stocks-options et autres plans bonus qui fait la différence. Les grands patrons européens reçoivent ainsi un salaire de base plus élevé que les Américains (1,3 million contre 1,1 millions respectivement).

Parmi les 10 plus grosses entreprises européennes, c'est Arun Sarin, le PDG du groupe britannique de téléphonie mobile Vodafone, qui est le mieux payé avec une rémunération totale de 11,4 millions d'euros en 2007. Le Français Pierre Gadonneix, patron d'EDF, fait en revanche pâle figure avec "seulement" 800.000 euros. Aux Etats-Unis, c'est le patron de l'opérateur téléphonique ATT, Edward Whiteacre, qui arrive en tête avec 18,7 millions d'euros. Il est suivi de près par le PDG du groupe de produits ménagers et d'hygiène, Procter & Gamble, qui a gagné 18,1 millions d'euros en 2007.


donc 100.000€/mois en moyenne soit 100 SMIC, Rockefeller disait qu'au delà de 40 fois le salaire le moins bien payé de l'entreprise pour le patron, ça n'était plus raisonnable pour maintenir la cohésion sociale.

Jusqu'à combien nos patrons "sauveurs d'emploi" (sic NS) trouveront-ils raisonnable de pousser le bouchon ?

Notez que Obama a fait une première mondiale : limiter le salaire max des patrons des entreprises aidées, à 500.000 dollars/an et pas de boni.

Tellement une première mondiale, que nul ne semble l'imiter...

Beaucoup trop de népotisme, ou manque de courage, ou quoi ??