mardi 9 juin 2009

La gestion de l'après boulette

Martine Aubry le soir d'une défaite électorale sans précédent pour le PS, parle de responsabilité collective, avec j'imagine la punition collective qui suivra. Pourquoi n'a-t-elle pas fait clairement son méa culpa comme Bayrou qui compare son dérapage inacceptable, au coup de boule de Zizou ? Bayrou rattrape le coup, mais son plus gros dérapage était sans doute d'avoir accusé Cohn-Bendhit de collusion avec Sarkozy, pas très crédible que que Dany était le seul à avoir le cran d'invectiver notre président !

Elle en bégaye elle aussi d'ailleurs, de fureur sûrement, mais quand on a pas réussi à fédérer derrière soi les voix socialistes en finissant loin au 2e tour, comment espérer fédérer les voix des français et espérer un bon 1er tour ?

Sa guéguerre avec Ségo est sa boulette, la composition de son bureau national...

Autre refus d'assumer, celui d'EDF, ils espionnent Greenpeace, et après , mais non c'est pas nous, on est de pov' victimes. Risible.

Mais ça ne me fait pas rire en ce qui concerne Greenpeace, car c'est une technique éprouvée, déplacer le sujet pour qu'on ne parle pas du vrai problème : la toute puissance du lobby militaro-nucléaire sur le nucléaire civil, et l'omniprésence (unique au monde) du nucléaire dans notre stratégie énergétique, avec surtout les intimidations des opposants.

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